« ICI et
LA-BAS »
Particulièrement intéressée par la lumière, l’ombre, le reflet, la réflexion, la réfraction, les récursivités et les effets caustiques, j’ai choisi dans cette œuvre d’utiliser le reflet du miroir et de son double opposé formant une mise en abyme, à partir d’une formule mathématique, l’hélicoïde, réalisée en verre.
La mise en abyme est un procédé artistique ou de réflexion intellectuelle qui entraîne souvent une sensation de vertige, entre matériel et immatériel.
Je suis intéressée par la définition physique de l’œuvre qui est celle d’une surface engendrée par un parallélépipède qui se répète n fois dans l’espace en subissant une rotation et une translation simultanée formant ainsi un volume hélicoïdal. Comme sur un escalier, des marches se superposent l’une sur l’autre, symbolisant les jours ou les années qui s’accumulent ou qui passent, évoquant la notion de temps.
« ORLIMIT »
Basée sur un mode de construction/ déconstruction de la forme, cette structure abstraite est faite de modules de verre identiques qui s'empilent, forment des pleins et des vides, en un jeu de facettes qui réfractent et difractent la lumière. La disposition, régulière au départ est perturbée comme sous l'action d'un séisme qui aurait fait dériver les modules, passant de l'ordre voulu à un équilibre précaire, à la limite de la chute et du chaos. La forme courbe générée est contrainte par un encadrement de verre mais quelques morceaux s'en échappent, à la recherche d'une liberté "dorée".
" HELICOIDE "
Passionnée d’architecture, j’ai proposé des installations à partir d’un module : la brique, pour construire des murs, puis vient le thème de l’escalier où cette structure est faite de modules de verre extra blanc identiques de 10 mm d ‘épaisseur qui s’empilent et se décalent en des torsions variées et modulables. La matière verre en coupe franche garde ici toute sa transparence où la lumière du soleil ou lumière artificielle vient projeter une ombre d’un motif géométrique et mathématique.
« LIBERTE »
L’œuvre se présente sous la forme d’un triptyque.
Au centre la photo de la Vénus de Milo, en référence à l’histoire de l’art, avec en surimpression le mot en grec « liberté » répété 30 fois suggère l’idée de temps.
Cette représentation d’une sculpture en deux dimensions est encadrée de deux pans de « murs » fait de poussières de verre, où la trace donne l’illusion de figer l’instant dans la durée, le passé et le présent, recherchant l’équilibre entre « fragile mémoire et fragile réalité »